
Loi sur les Bodycams pour la Police Vaudoise : Vers Plus de Transparence
Grand Conseil vaudois
Ministre vaudois en charge de la sécurité, Vassilis Venizelos va "prochainement" proposer à ses collègues du Conseil d'Etat un projet de loi pour réglementer l'utilisation des bodycams au sein de la police. L'objectif est d'avoir "plus de transparence" de l'action policière dans le canton, où un homme est décédé fin mai peu après son arrestation.
"Il faut donner les moyens à la police d'être exemplaire et transparente. Il est nécessaire qu'elle puisse rendre des comptes", a dit mardi Vassilis Venizelos devant le Grand Conseil. Il répondait à une question orale du député Hadrien Buclin au sujet du Nigérian décédé le 25 mai dans les locaux de la police lausannoise, où il venait d'être conduit.
Vassilis Venizelos n'a pas dévoilé les contours de ce futur projet de loi sur les bodycams, mais relevé qu'il s'appliquerait à la police cantonale et aux polices communales qui le souhaitent. A noter que de telles mini-caméras, ou caméras-piétons, se trouvent déjà sur plusieurs policiers vaudois et lausannois depuis 2019.
Concernant le drame du 25 mai, Vassilis Venizelos a reconnu qu'il était normal "qu'un tel événement tragique suscite de l'émotion voire de l'indignation". Il a ajouté qu'il était "légitime" de questionner l'action de police, mais sans que cela se transforme "en un procès permanent".
Rappelant "la complexité" du travail des policiers, il a affirmé que ceux-ci ne sont pas "au-dessus des lois". Toutefois, sur cette affaire précise, "le temps est aujourd'hui à l'enquête et la présomption d'innocence doit s'appliquer", a-t-il souligné.