Neuchâtel: limites planétaires ajoutées à la stratégie durable adoptée
Grand Conseil - NE
Les députés neuchâtelois ont accepté de justesse mardi soir la stratégie pour le développement durable du Conseil d'Etat, qu'ils ont en partie amendée. L'inscription des limites planétaires dans la loi a fortement divisé la droite et la gauche de l'hémicycle.
La loi a été approuvée au final par 55 oui et 45 non. La gauche et les vert'libéraux l'ont acceptée. La droite s'y est opposée, notamment car la notion de limites planétaires a été ajoutée.
La stratégie cantonale en la matière devra être révisée de manière générale tous les dix ans. La commission aurait souhaité une révision tous les six ans.
La stratégie pour le développement durable s'inscrit dans la vision de l'Agenda 2030 des Nations unies. Les engagements du Conseil d’État iront en priorité dans les domaines de la protection du climat et de la biodiversité, de la solidarité, de la prospérité, de l’attractivité du canton et, enfin, de la communication sur le développement durable.
Conseil consultatif
La mise en œuvre du développement durable dépasse les seules compétences de l’État de Neuchâtel. "La responsabilité de l’atteinte des objectifs de durabilité est collective", a rappelé le conseiller d'Etat Laurent Favre, en charge de l'environnement.
Au début de chaque législature, le Conseil d’État va nommer un conseil consultatif pour le climat et le développement durable. Il sera composé notamment de représentants de la société civile, des milieux de la protection de l’environnement, de l'économie, de la formation et des sciences, ainsi que de représentants des établissements autonomes de droit public et des communes.