Valais: renchérissement des employés de l'État sur l'IPC de mars
Grand Conseil - VS
Le Grand Conseil valaisan a accepté vendredi, en une seule lecture, de changer le mois de référence pour calculer le renchérissement. L'indice suisse des prix à la consommation (IPC) de mars sera désormais utilisé. Cette modification du traitement des employés de l'Etat du Valais a été acceptée à l'unanimité.
Le projet du Conseil d’Etat visait à baser l’adaptation du renchérissement sur un indice connu au préalable plutôt que sur des projections, comme c'est le cas actuellement.
Ainsi, les éléments du traitement, à l'exception des allocations sociales et des indemnités, seront adaptés au renchérissement une fois par an, le 1er janvier, sur la base de l'IPC du mois de mars précédent.
Une prérogative du Conseil d'Etat
Par contre, si la situation du ménage financier de l'Etat l'exige, le gouvernement peut décider de ne pas verser tout ou partie de l'allocation de renchérissement. Cet amendement PLR est le seul à avoir été accepté vendredi. Le Centre du Valais romand a milité pour que cette prérogative soit conservée par le Grand Conseil. La majorité de celui-ci ne l'a pas suivi.
L'adaptation au renchérissement non effectuée pourra, selon la situation financière de l'Etat, faire l'objet d'un rattrapage global ou partiel, sans compensation, dans le cadre du processus budgétaire. Le nouvel article propose que le taux de rattrapage soit désormais fixé par le Grand Conseil.
Une motion interparti voit le jour
Une disposition transitoire est prévue afin de définir le mode de calcul applicable la première année de mise en œuvre de la nouvelle disposition. Pour cette année particulière, le renchérissement sera déterminé en comparant l’indice de référence du mois de mars (connu au moment de l’établissement du budget) et l’IPC de décembre de l’année précédente.
Cette modification législative et sa disposition transitoire entreront en vigueur au 1er avril 2026. Dans ce cas, le renchérissement ordinaire budgétisé pour le 1er janvier 2027 correspondra à l’évolution de l’IPC entre décembre 2025 et mars 2026.
En marge du texte proposé, Aurélie Pont (PS) a proposé, qu'en cas de naissance d'un enfant, un congé de coparent de vingt jours ouvrables lui soit accordé. Juste avant le vote, la députée a retiré son amendement préférant soutenir une motion interparti sur cette question, déposée ce vendredi.